LES CHANTS À HISSER |
Ce sont sans doutes les plus captivants et les plus particuliers des chants marins. L'effort étant trop grand pour hisser une voile d'un coup, cette effort doit être fait par touts les marin à la manœuvre et par à-coups. Le chant permet de mieux coordonner les mouvements, et fournit dans les cas difficiles un " coup de rein" supplémentaire. Les chants à hisser n'étaient utilisés que par mauvais temps à bord des grands navires . |
LES CHANTS À HISSER MAIN SUR MAIN |
L'effort à produire pour hisser une voile peut varier suivant les cas. A bord des grands voiliers, les voiles d'étais et les focs qui montent facilement sur leurs drailles s'envoient à un rythme assez rapide. On utilise alors des chants particuliers dits " à hisser main sur main". La plupart du temps il ne s'agit pas de chansons, mais de refrains simples et répétitifs repris en chœur. Sur les Terre-neuvas, qui possèdent des équipages proportionnellement plus nombreux et un gréement moins lourd, ces chants servent à hisser toutes les voiles. |
LES CHANTS DE GUINDEAU |
Le guindeau à brinqueballes est un treuil à axe horizontal mû par un système de deux balancier, servant Sur les navires de tonnage moyen manœuvres de mouillage (sur les grands voiliers modernes, le guindeau est remplacé par un cabestan motorisé mais il subsiste sur les
Terre-neuvas et caboteurs). plusieurs hommes appuient alternativement à chaque extrémité des balanciers. " Lorsqu'on avait dû mouiller sur une grande longueur de chaîne, il fallait pour la rentrer trois à quatre heures de travail. C'est là que les hommes chantaient: l'important, pour appuyer bien en cadence, était d'employer des chants à répondre sur un rythme saccadé". Les chants de guindeau sont parmi les plus anciens chants du bord. |
LES CHANTS À VIRER |
Le cabestan est une forme de treuil à axe vertical: il est actionné au moyen de « barres d'anspect» enfoncées horizontalement, sur lesquelles on pousse en marchant, par groupe de trois ou quatre sur chaque barre. II peut ainsi y avoir douze hommes et plus à virer au cabestan. On l'utilise en particulier pour relever l'ancre, manœuvre fort longue et pénible, ainsi qu'en toute autre occasion où l'on ne peut faire la manœuvre à la main (amurer et hisser certaines voiles, brasser les vergues). Au départ, il n'y a pas d'effort à fournir, et on tourne assez vite. Puis la cadence ralentit peu à peu et à la fin on pousse tous ensemble pour déraper l'ancre, avec parfois un chant de rythme différent. Au dernier moment, l'ancre étant à pic, ce sont alors des cris d'effort qui terminent la manœuvre. |
LES CHANTS À RAMER |
L'aviron
a joué un rôle extrêmement important dans toute l'histoire de la
navigation. |
LES CHANTS À DÉHALER |
La configuration de nombre de ports empêche les bateaux d'arriver sous voile à proximité immédiate des quais; il fallait donc avoir recours à des haleurs: marins retraités, gamins du quartier des pêcheurs, garçonnes ou tout-venant recruté dans les environs. |
LES CHANTS À CURER LES RAINS |
Quand
le bateau était en pêche sur les bancs de Terre-neuve, les matelots
munis d'une pelle en bois creusaient un rain (c'est-à-dire une tranchée)
dans le sel qui était dans la cale, pendant la nuit, pour pouvoir y
empiler les premières morues pêchées le lendemain. |
LES COMPLAINTES MARITIMES |
De
tout temps on a fait des chansons sur les événements importants de
l'actualité; elles ont toujours connu un vif succès dans les milieux
populaires. A une époque où les journaux n'étaient guère diffusés,
on se pressait pour écouter la « complainte sur le crime atroce perpétré
dans la rue d'Albanie». Sur la côte, c'était la complainte sur
«l'explosion du cuirassé la Liberté» ou « le naufrage de l'Hilda». |
LES CHANTS À DANSER |
AUTRES |